BIBLIOTHÈQUE DE L'INSTITUT D'ÉTUDES SUD-EST EUROPÉENNES (BIESEE)
Histoire des États balkanique à l'époque moderne
NICOLAE IORGA
La nouvelle collection « Bibliothèque de l’Institut d’Études Sud-Est Européennes » (BIESEE) a pour vocation d’accueillir les résultats des recherches sur le Sud-Est européen menées par les membres et les collaborateurs de l’Institut d’Études Sud-Est Européennes de l’Académie Roumaine, ainsi que des rééditions des travaux de référence des personnalités qui ont laissé une empreinte durable sur son histoire ancienne et récente.
À plus d’un siècle depuis la fondation à Bucarest du premier Institut d’études sud-est européennes, cette nouvelle collection s’ouvre par la réédition d’un des livres représentatifs de son fondateur, Histoire des États balcaniques à l’époque moderne (1914), œuvre de synthèse dont se dégage, au-delà du contexte politique où elle fut rédigée, une vision personnelle sur l’unité de l’évolution historique de la région, vision qui a marqué profondément un domaine d’études à l’essor duquel N. Iorga a contribué par ses travaux, par la revue et par l’institution qu’il a fondées. Le livre est reproduit selon sa seconde édition, révisée et mise à jour, parue à Paris en 1925 sous un titre légèrement modifié.
Études byzantines et balkaniques
Nicolae Șerban Tanașoca
Ce recueil réunit dix-huit études du professeur Nicolae-Șerban Tanașoca (1941‒2017), directeur de l’Institut d’Études Sud-Est Européennes (1997‒1999 et 2008‒2017) et président de la Société Roumaine d’Études Byzantines (2013‒2017), qui relèvent des deux grandes domaines de recherche vers lesquels son intérêt s’est porté au fur du temps : la romanité balkanique et les relations entre l’Empire byzantin et les peuples des Balkans. Publiées entre 1973 et 2015, ces études rendent compte de la diversité et de la cohérence d’une riche activité scientifique qui s’étend sur plus d’un demi-siècle.
News in England on the great Turkish War (1683-1699)
Viorel PANAITE
Early English newspapers have so far remained a source unused by the Romanian historians. This book is a first step to making know this material by producing an anthology of excerpts printed during the major conflict between the Ottoman Empire and The Holy League, called The Great Turkish War, beginning with the failed siege of Vienna in 1683 and ending with the peace of Karlowitz in 1699. The documents that are gathered in this work are constantly following the political and military situation, as information arrived to London at the speed allowed by couriers.
VIOREL PANAITE, PhD (1995), University of Bucharest, is Professor of Islamic Ottoman History at the University of Bucharest and Senior Researcher at the Institute for South-East European Studies (Romanian Academy). He has published extensively on legal condition of tribute-payers in the Ottoman Empire and commercial diplomacy in the Ottoman Mediterranean, especially The Ottoman Law of War and Pace. The Ottoman Empire and Tribute Payers (Boulder, 2000), Diplomaţie occidentală, comerţ şi drept ottoman. Secolele XV–XVII (Bucharest, 2004), Război, pace şi comerţ în Islam. Ţările române şi dreptul ottoman al popoarelor (Jassy, 2013).
Histoire des ideés en Europe du Sud-Est (XVIIe-XVIIIe siècles)
Virgil CÂNDEA
Le volume réunit quinze articles de Virgil Cândea (1927‒2007), personnalité marquante de l’Institut d’Études Sud-Est Européennes et membre de l’Académie Roumaine depuis 1991, qui traitent de différents aspects de l’histoire de la culture roumaine et sud-est européenne à l’époque médiévale et prémoderne, domaine de recherche auquel le savant s’est consacré tout au long de sa vie. Parmi ces articles se trouvent des études fondamentales sur les intellectuels du Sud-Est européen au XVIIe siècle et sur les grands humanistes roumains (Udriște Năsturel, Constantin Cantacuzène, Démètre Cantemir), ainsi que des études pionnières dans des domaines moins explorés, comme les relations culturelles roumano-arabes ou l’art melkite.
Tradition et inovation dans l'art du Sud-Est europeen du XVe au XIXe siècle
Ana Maria MUSICESCU
Maria Ana Musicescu (1910‒1980), spécialiste de l’art roumain médiéval, est l’une des personnalités les plus distinguées de l’histoire de l’Institut d’Études Sud-Est Européennes, où elle a mené son activité depuis 1964 jusqu’à la fin de sa vie. Le volume rassemble treize études qui couvrent l’ensemble de ses thèmes privilégiés de recherche : les relations artistiques entre Byzance et les Pays Roumains, la peinture post-byzantine dans le Sud-Est de l’Europe, la broderie roumaine médiévale, le portrait de fondateur ou l’art « phanariote ».
Die deutschen Universitäten und die Bildung der Intelligenz in Rumänien und die Ländern Südosteuropas im 19. Jahrhundert
Elena SIUPIUR
Die vorliegende Arbeit ist eine Synthese der veröffentlichten und unveröffentlichten Untersuchungen, die Elena Siupiur in den letzten 25 Jahren den rumänischen und südosteuropäischen Stundierenden an deutschen Universitäten im XIX. Jahrhundert, sowie auch der Rolle der deutschen Universitäten in der Bildung der intelektuellen und politischen Eliten Südosteuropas zu dieser Zeit gewidmet hat. Ihre Arbeiten gründen auf eingehende Forschungen in den Archiven der Universitäten von Bonn, Göttingen, Heidelberg, München, Berlin und Leipzig, sowie auch auf Analysen der Universitätsmatrikeln dieser Universitäten betreffs ihrer südosteuropäischen Studierenden.
Elena Siupiur ist Honorarmitglied des Instituts für Südosteuropäische Studien der Rumänischen Akademie, außerordentlicher Professor an der Universität Bukarest, korrespondierendes Mitglied der Südosteuropa Gesellschaft und Doktor honoris causa der Universität „St. Kliment Ohridski” in Sofia. Ihre Forschungsschwerpunkte betreffen die intelektuellen und politischen Eliten Südosteuropas im XIX. und XX. Jahrhundert, Emigration in Südosteuropa im XIX. und XX. Jahrhundert und die rumänisch-bulgarischen kulturellen Beziehungen im XIX. und XX. Jahrhundert. Zu ihren bedeutendsten Publikationen zählen: Bălgarska emigrantska inteligentsia v Rumânia prez XIX-ti vek (Sofia, 1982), Bălgarskite ucilişta v Rumânia prez XIX-ti vek (Sofia, 1999), Intelectuali, elite, clase politice moderne în Sud-Estul european. Secolul XIX (Bukarest, 2004), Emigrația: condiție umană și politică în Sud-Estul european (Bukarest, 2009).
Un siècle d'études sud-est européennes en Roumanie: bilan historiographique
ANDREI TIMOTIN
Définie et illustrée par N. Iorga dans de nombreux travaux et dans l’institut et la revue qu’il a fondés à Bucarest en 1914, en collaboration avec Vasile Pârvan et Gh. Murgoci, l’étude comparée du passé des peuples de la région a été reprise dans l’institut et la revue fondés en 1937 par V. Papacostea et, quinze ans plus tard, dans le nouvel Institut d’études sud-est européennes, successeur légitime des deux instituts supprimés en 1948. L’objectif du bilan historiographique proposé par ce volume est d’identifier les lignes directrices de cet héritage, de recenser quelques-uns de ses résultats principaux, de discerner les éléments de continuité et de discontinuité d’une génération à l’autre, d’en chercher les raisons, de prospecter les tâches à assumer dans l’avenir.
Une vingtaine d’études brossent des tableaux historiographiques particuliers, en couvrant la plupart des domaines illustrés par les recherches sud-est européennes développées en Roumanie depuis 1914 jusqu’à présent : l’épigraphie antique, les études byzantines et ses rapports avec l’étude du Sud-Est européen, l’histoire des croisades et de la mer Noire, la culture slave médiévale, l’Empire ottoman et ses rapports avec les États tributaires du nord du Danube, l’hellénisme moderne dans les Balkans et la postérité du droit byzantin dans les Pays roumains, les guerres balkaniques, le folklore comparé sud-est européen, la contribution de la sociologie et de l’archéologie à la connaissance des sociétés sud-est européennes anciennes et contemporaines.
Études d'histoire byzantine et post-byzantine
PETRE Ș. NĂSTUREL
Petre Ş. Năsturel (1923-2012), qui a débuté sa carrière académique à l’Institut d’Études Sud-Est Européennes (1964) et l’a accomplie en tant que chercheur au CNRS (Paris), est l’un des byzantinistes et spécialistes de l’histoire du Sud-Est européen les plus remarquables de sa génération. Doté d’un éventail complet d’outils indispensables à son domaine d’activité – paléographie grecque, slavonnes et slavo-roumaine, formation historique et philologique, géographique aussi, brillantes connaissances d’histoire de l’art médiéval, esprit critique et honnêteté intellectuelle, etc. –, il couvrit de ses recherches un étendu champ thématique d’histoire byzantine et post-byzantine. Le présent volume, qui englobe, à quelques exceptions près, la totalité de ses publications en français, parues de 1945 à 2011, en témoigne. Mais de tous les thèmes qu’il a traités durant sa carrière, l’histoire des Roumains et de la romanité balkanique lui a tenu le plus à cœur, avec un penchant tout particulier pour les relations des Roumains avec les Lieux Saints de l’Orthodoxie et surtout avec le Mont-Athos. Son livre Le Mont Athos et les Roumains. Recherches sur leurs relations du milieu du XIVe siècle à 1654, Rome, 1986 (« Orientalia Christiana Analecta », 227) reste incontournable en la matière. Outre la variété des thèmes couverts par ce volume, le lecteur pourra s’émerveiller du raffinement de l’écriture et de la langue française à envier à l’auteur.
Byzantinische und neugriechische Forschungen
VASILE GRECU
Der Historiker und Philologe Vasile Grecu (1885–1972) ist einer der Gründer der rumänischen byzantinischen Studien. Er war 1971 Präsident des 14. Internationalen Kongresses für Byzantinische Studien und wurde yum ehrenamtlichen Vizepräsident der internationale Vereinigung für Byzantinistik gewählt. Er hat zahlreiche Studien und Textausgaben veröffentlicht, die bis heute von großem Wert sind. Dieser Band vereint 25 Studien des rumänischen Byzantinisten in deutscher und französischer Sprache. Diese betreffen folgende Interessengebiete: die byzantinischen Handbücher der Kirchenmalerei, die byzantinische Geschichtsschreibung, die Rezeption der byzantinischen Literatur in den rumänischen Fürstentümern, sowie die neugrichische Literatur im europäischen Kontext.
Gouverner le Banat habsbourgeois au milieu du XVIIIe siècle
BENJAMIN LANDAIS
Édition critique de la correspondance de Franois Perlas, président du Banat, avec Charles-Ferdinand Königsegg-Erps, président de la Chambre aulique (1754–1756)
Les lettres éditées dans cet ouvrage ont été écrites au président de la chambre aulique Charles-Ferdinand du Königsegg-Erps (1696–1759) par le comte Francois de Vilana-Perlas et marquis de Rialp (1704–1773) au cours des trois premières années qu’il a passée à la tte du Banat (1754–1756). Ces correspondances semi-privées s’appuient autant sur un rapport entre patron et client que sur un lien de subordination officielle. Le caractère hybride des sources explique la richesse des sujets abordés et la liberté de ton avec laquelle ils sont discutés. Il justifie aussi l’usage du francais, langue qui relie naturellement ces deux membres de la République des administrateurs au milieu du XVIIIe siècle. La lecture de ces documents permet de mieux comprendre le gouvernement de cette province périphérique de la monarchie habsbourgeoise, ainsi que la complexité des relations entre acteurs d’une diplomatie du quotidien le long de la frontière austro-ottomane : espions de fortune, interprètes improvisés, passeurs de migrants et officiers subalternes.
BENJAMIN LANDAIS est maître de conférences en histoire moderne à l’université d’Avignon et membre du Centre Norbert Elias. Spécialiste de la monarchie des Habsbourg au XVIIIe siècle, il a écrit sa thèse sur la question de l’ethnicité avant l’émergence du nationalisme dans la région du Banat (2013). Ses recherches portent également sur l’histoire et la cartographie rurales.
South-Eastern Europe and the Eastern Mediterranean
IOANA FEODOROV
One year after the 12 International Congress of South-East European Studies (2-6 September 2019), this volume inaugurates a series aiming to gather in printed form the richness of the papers presented at this fruitful scientific reunion. The publication of twelve volumes is planned: they are meant to reflect the most representative and thematically homogeneous Congress sessions. Most of these volumes will be published in the BIESEE series. Several other will be issued with Brill and in Études byzantines et post-byzantines. The contributions to smaller-scale sessions will be hosted by the Revue des études sud-est européennes. The first volume of this collection – the eleventh of the BIESEE series – brings together a selection of papers presented in the session South-Eastern Europe and the Eastern Mediterranean, convened by Dr Ioana Feodorov and held at the Library of the Holy Synod. While studies focusing on the Arab Christians and the Church of Antioch are collected in a separate volume, the ones published here have in common the relations of the South-Eastern European peoples, and the Eastern- European ones in general, with those living on the Eastern coast of the Mediterranean. These relations are addressed in a historical, political, artistic, and broadly cultural perspective, encompassing the various ways of conserving the Byzantine spirit in a post-1453 era, in times of war and fragile peace.
Culture manuscrite et imprimée dans et pour l’Europe du Sud-Est
Manuscript and Printed Culture in and for South-Eastern Europe
Archim. POLICARP CHIȚULESCU et IOANA FEODOROV
Le 12e volume de la série BIESEE renferme dans sa première section les contributions présentées à l'occasion du XIIe Congrès international d'études sud-est européennes (Bucarest, 2-6 septembre 2019) dans le cadre de la session L'imprimerie dans et pour le Sud-est de l'Europe / The Printing Press in and for South-Eastern Europe, organisée par l'archimandrite Policarp Chițulescu à la Bibliothèque du Saint Synode. La seconde partie réunit des communications présentées à un autre colloque, organisé il y a plusieurs années par Ioana Feodorov, sur les manuscrits et les débuts de l'imprimerie dans l'Europe de l'Est. Le volume met en relief l'importance de l'apparition de nouvelles typographies dans le Sud-Est européen et le rôle des livres imprimés dans la circulation des idées dans la région à l'époque moderne et prémoderne
Minorités religieuses dans le Sud-Est européen
MĂDĂLINA VÂRTEJANU-JOUBERT
Le treizième tome de la BIESEE contient les textes des e communications présentées lors du XIIe Congrès international dʼétudes sud-est européennes (Bucarest, 2–6 septembre 2019), dans le cadre de la session consacrée aux minorités religieuses.
Minorités chrétiennes, juives et musulmanes se côtoient depuis des siècles dans le Sud-Est européen. Réunissant une grande diversitéde sujets et dʼapproches, ce volume déroule néanmoins un rouge: la manière dont toutes ces minorités se positionnent par rapport à la Tradition, que ce soit leur propre tradition fondatrice ou celle de la majorité environnante. Les mémoires culturelles qui naissent ainsi participent de la dynamique historique de cette région et en sont, parfois, le moteur même.
Religious Rhetoric of Power in Byzantium and South-Eastern Europe
Proceedings of the session held at the 12th International Congress of South-East European Studies (Bucharest, September 2–6, 2019).
IVAN BILIARSKY, MIHAIL MITREA and ANDREI TIMOTIN
The 15th volume of the “Bibliothèque de l’Institut d’Études Sud-Est Européennes » gathers fourteen papers presented at the 12th International Congress of South-East European Studies (Bucharest, September 2–6, 2019). With a threefold structure (Byzantine, Slavo-Byzantine, and Romanian), the volume explores the complex relationship between religious rhetoric and the various forms of power in the Byzantine and other medieval and pre-modern societies located in the political and cultural orbit of Byzantium. The contributions are diverse in geographical, chronological, and methodological outlook and converge to highlight the richness of the subject, thereby contributing to a better understanding of the religious rhetoric of power in Byzantium and South-Eastern Europe.
The contributors are Ivan Biliarsky, Marian Coman, Lidia Cotovanu, Ovidiu Crisatea Florin Filimon, Paul Magdalino, Smilja Marjanović-Dusanić, Mihail Mitrea, Radu Nedici, Radu G. Păun, Adrian C. Pirtea, Andrei Prohin, Tudor Teoteoi, and Andrei Timotin.
Biblical Apocrypha in South-Eastern Europe and Related Areas
MARIA CIOATĂ, ANISSAVA MILTENOVA and EMANUELA TIMOTIN
The 12th International Congress of South-East European Studies which took place in Bucharest from 2 to 6 September 2019 included a panel dedicated to the study of apocryphal and its transmission in South-East Europe and related areas. Volume 16 of the “Bibliothèque de l’Institutut d’Etudes Sud-Est Européennes” contains eleven chapters based on papers presented at this panel. Each chapter attests to the multifaceted and complex transmission history of apocryphal literature. This literature was transmitted in three main linguistic traditions, Greek, Slavonic, and Romanian, and it played an important role in the culture of South-Eastern Europe. Many apocryphal texts were translated from Greek into Slavonic and Romanian, and from Slavonic into Romanian. Texts were considerably modified and adapted to different contexts, and new compositions were created as well.
The interaction between apocrypha and popular religion and customs features in several of the contributions, and their usage within the liturgical life of the church, for example within homily and hagiography, in others. Another reoccurring focus is the reappropriation of ancient works in different cultural contexts, involving translation, edition, and continuous copying as texts were transmitted throughout the centuries, particularly in manuscripts of mixed content. Dealing with a wide range of texts, motifs and traditions around characters and themes from the Old and the New Testaments, the volume as a whole opens up a world of living traditions. It contributes in various ways to current debates within the interdisciplinary study of apocrypha.
The contributors are: Maria Cioată, Cristina-Ioana Dima, Ivan I. Iliev, Ljubica Jovanovi, Basil Laurié, Anissava Miltenova, Keiko Mitani, Matija Ogrin, Maria Stanciu Istrate, Michael E. Stone, and Emanuela Timotin.
New Perspectives on Balkan Linguistics Nouvelles perspectives sur la linguistique balkanique
CĂTĂLINA VĂTĂŞESCU
The 12th International Congress of South-East European Studies, held in Bucharest (2-6 September 2019), included a section entitled New Perspectives on Balkan Linguistics / Nouvelles perspectives sur la linguistique balkanique that set out to provide a comprehensive overview of current trends in the field. The present volume has a twofold structure and deals with aspects of regional language contact, from the perspective of comparative and historical grammar, phonetics, and the historical development of the lexicon. The studies reflect continuing linguistic interest in the history of contacts between the languages of South-eastern Europe, as well as in aspects of modern exchanges. The contributors are Petya Asenova, Victor A. Friedman, Ion Giurgea, Artur Karasiński, Mihaela Marin, Christina Markou, Bilyana Mihaylova, Mihaela Morcov, Cristian Moroianu, Catherine Rudin, Irena Sawicka, Helmut W. Schaller, Ekaterina Tarpomanova, Oana Uţă Bărbulescu, Monica Vasileanu, Cătălina Vătăşescu, and Dana-Mihaela Zamfir.
The Balkans in the Age of New Imperialism and Beyond
Vojislav G. Pavlović
The 18th volume of the “Bibliothèque de l’Institut d’Études Sud-Est Européennes” gathers eight papers presented at the 12th International Congress of South-East European Studies (Bucharest, September 2-6, 2019), in the frame of the session The Balkans in the Age of New Imperialism and Beyond. The papers aim to demonstrate that imperialism was a policy that can be documented in the Balkans starting from 1875 and until the beginning of the Cold War by proposing some cases of imperialistic attitudes in the Balkans in the seventy years that separate the beginning of the Great Eastern Crisis and the end of the Second World War. The contributors are Dragan Bakić, Konstantin Dragaš, Dušan Fundić, Rastko Lompar, Boris Milosavljević, Anja Nikolić, Vojislav Pavlović, and Florin Țurcanu.
Pratiques cultuelles et dynamiques religieuses entre le Pont-Euxin et la mer Egée dans l'Antiquité
Actes de la session organisée dans le cadre du XIIe Congrès international d'études sud-est européennes
(Bucarest, 2-6 septembre 2019)
VASILICA LUNGU et ADRIAN ROBU
Le XIXe volume de la collection « Bibliothèque de l’Institut d’Études Sud-Est Européennes » réunit, pour l’essentiel, les actes d’une session consacrée aux pratiques cultuelles des cités grecques et aux dynamiques religieuses entre le Pont-Euxin et la mer Égée. Cette rencontre a été organisée dans le cadre du XIIe Congrès international d’études sud-est européennes, qui s’est tenu à Bucarest du 2 au 6 septembre 2019.
La mer Noire ne constitue pas un espace culturel homogène dans l’Antiquité, les Grecs qui s’installent sur les rives pontiques sont d’origine différente, et chaque nouvelle cité construit son paysage religieux et mythique, en s’appuyant sur des traditions de la métropole, mais aussi en intégrant des éléments locaux ou des figures mythologiques panhelléniques. Le monde pontique se caractérise ainsi par une grande diversité culturelle et par des syncrétismes particuliers, sous l’effet de la circulation des personnes, des idées et des biens entre la mer Noire et la mer Égée. Les participants à ce volume examinent la vie religieuse et les traditions cultuelles des cités pontiques et égéennes sur la longue durée, de l’époque archaïque jusqu’à l’époque impériale. La première partie de l’ouvrage est consacrée aux paysages religieux, aux cultes et aux pratiques rituelles des cités grecques. On trouvera ensuite dans la deuxième partie du livre des enquêtes poussées sur des récits mythiques concernant l’espace pontique, les interactions cultuelles entre les Thraces et les Grecs ou encore sur des offrandes consacrées dans les sanctuaires des cités grecques de la mer Noire.
Contributeurs : François de Polignac, Adrian Robu, Panagiota Avgerinou, Laura Favreau, Vasilica Lungu, Yannis Chairetakis, Irini Svana, Lucio Maria Valletta, Maguelone Bastide, Iulian Bîrzescu et Maria Alexandrescu Vianu.
.
Idées et formes littéraires françaises dans le Sud-Est de l'Europe
Leçons faites à la Sorbonne
N. Iorga
Cet ouvrage a été publié pour la première fois il y a 100 ans, quand N. Iorga (1871-1940) venait d’accéder à la place de professeur agréé à la Sorbonne et représente la première conférence d’une série annuelle concernant les rapports des Roumains avec l’Occident et particulièrement la France tout au long de leur histoire.
Émigrer en terre valaque. Estimation quantitative et qualitative d'une mobilité géografique de longue durée (seconde moitié du XIVe - début du XVIIIe siècle)
Lidia COTOVANU
Ce livre offre une image globale, qualitative et quantitative, de l’émigration principalement balkanique vers la Valachie et la Moldavie dans la longue durée comprise entre le milieu du XIVe et le début du XVIIIe siècle. Le qualitatif se rapporte aux domaines d’activité de l’élément allogène (règne, administration, armée, affaires ecclésiastiques, commerce, travaux agricoles), car la mobilité géographique touchait toutes les catégories sociales. L’estimation qualitative concerne également les espaces d’origine des migrants, afin d’illustrer, d’une part, l’impact de la conjoncture politique et économique sur la dislocation de nouvelles vagues migratoires et, d’autre part, la force des solidarités familiales et communautaires sur le développement des traditions de mouvement vers les Pays Roumains. Le quantitatif vise à identifier les domaines d’activités préférentiels des migrants et de leurs descendants, le but étant de montrer que leur spécialisation dans tel ou tel domaine venait combler la non spécialisation des milieux accueillants. Il s’avère que les flux migratoires orientés vers le Nord du Danube répondaient à la fois à la quête d’opportunités des migrants et au besoin de ressources humaines « spécialisées » ressenti par les appareils de pouvoir des pays d’installation en plein processus de construction étatique et de centralisation politique.
Lidia Cotovanu, Docteur en Histoire, avec une thèse soutenue à l’EHESS (Paris) en 2014, est chercheuse à l’Institut d’Histoire « N. Iorga » de l’Académie Roumaine. Ses recherches s’inscrivent dans le champ de la socio-histoire, ayant pour objet notamment la mobilité géographique dans l’espace balkanique, la fabrication des appartenances collectives, les procédures sociales et bureaucratiques d’identification personnelle, les pratiques dévotionnelles et l’évergétisme communautaire au sein du monde orthodoxe sous domination ottomane, l’économie monastique. Ses recherches ont abouti à la publication d’une quarantaine d’articles dans des revues scientifiques et des volumes collectifs en français, anglais, grec et italien. Un autre livre en préparation : Migrations et mutations identitaires dans l’Europe du Sud-Est (vues de Valachie et de Moldavie, milieu du XIVe – début du XVIIIe siècle).